Prévoir ses menus
Lorsque l’on a ses habitudes à la maison, qu’on connaît le jour du marché, qu’on a un cellier et un grand réfrigérateur pour stocker les denrées, c’est assez simple. Mais lorsqu’on change de pays, que trouver un magasin où l’on peut garer notre véhicule et trouver de bons produits prend une demi-journée, mieux vaut être paré ! Alors on fait une liste !
On peut anticiper pour 4-5 jours de repas maximums, car la place et la conservation du frais sont compliquées. Je commence d’ailleurs par regarder ce que j’ai dans mes placards ! Je laisse aussi une marge de manœuvre pour les trouvailles locales qui pourront améliorer les apéritifs, agrémenter les salades, inspirer un nouveau plat.
Astuce : je repère les aliments susceptibles d’être compliqués à trouver et je mets les ingrédients de la recette en question dans un encart à part (si je n’ai pas tout, je n’achète rien de cette sous-liste).
Mes ingrédients magiques
J’ai toujours du fenugrec (une épice formidable méconnue), un mélange du Maroc (citron gingembre curcuma coriandre), des graines de sésame toastées, une bonne huile d’olive, de l’ail, du sel de qualité ou de la fleur de sel. Je saute sur la coriandre fraîche (dans les galettes, c’est un régal) !
Pensez aux graines, aux noix, aux herbes, aux épices, aux fruits secs comme les cranberries pour l’originalité dans les salades. Vous pourrez aussi les utiliser pour faire des petits déjeuners de luxe avec une base de banane écrasée ou de fromage blanc. Choisissez des produits de qualité pour gagner en saveur.
Pas de gâchis ! Les repas fouzitou
Voici quelques idées simples qui nécessitent une poêle et un saladier au maximum, pour sublimer vos restes, et par la même occasion retarder les prochaines courses.
– Les galettes/croquettes : allonger les restes avec des œufs et de la farine, du lait, du fromage…
– Les omelettes complètes, les quiches à la poêle, les salades.
– Pain perdu : couper des tranches avant qu’il ne soit vraiment sec, sinon c’est compliqué !
C’est à qui de faire la vaisselle ?!
Manque d’espace et manque d’eau, là encore, quelques tours de passe-passe pour atténuer le problème.
Les repas picorette : toute la famille se sert sur la table dans l’esprit finger-food, ou on fait tourner le saladier pendant que les autres mangent leur pain-fromage.
Méthode de vaisselle pour économiser l’eau : la bassine et on garde l’eau de rinçage des assiettes pour laver les casseroles. Les poêles : ma grand-mère les essuyait simplement avec un chiffon dédié ou un essuie-tout, ce qui permet de les garder légèrement graissées pour la prochaine utilisation.
On peut faire chauffer l’eau de la rivière ou de la fontaine voisine et profiter de faire la vaisselle en extérieur. Dans ce cas, utilisez un liquide vaisselle biodégradable ou, encore plus simple, le bloc de savon de Marseille.
Maintenant, vous pouvez vous projeter et passer à l’action !